La Psychologie
sociale ou psychosociologie est devenue une discipline toute entière qu’à
partir de la fin du xxe siècle principalement en France et aux États-Unis. On
attribut toutefois les premières origines de cette discipline académique aux philosophes des Lumières français.
La pensée
philosophique française de l’époque a donné les premiers intérêts à la création
d’une discipline observant les comportements des individus à l’intérieur d’un
groupe.
Des penseurs tels
que Montesquieu, Voltaire et surtout Rousseau qui proposaient l’idée encore
marginale que les valeurs, les croyances et surtout les actions des gens sont
déterminées par la structure sociale dans laquelle les individus font
partis.
Cela dit, il faut
attendre un siècle pour que le premier réel ouvrage de psychologie sociale, La
psychologie des Joules, soit publié par Gustave Le Bon en 1895.
Par cette
publication et biens d’autres, Le Bon définie trois thèmes récurrents en
psychologie sociale :
-L’inconscient
collectif
-Le leader
-La création
d’une foule
Peu de temps
après, Gabriel Tarde invente l’expression Psychologie sociale en 1898. Tarde
explique également que cette discipline n’étudie pas l’influence de la société
sur l’individu. Elle étudie plutôt l’influence faite sur l’individu par les
interactions que ce dernier expérimente avec l’ensemble des individus qu’ils
côtoient.
C’est ici que
fondamentalement parlant la séparation entre sociologie et psychologie se fait.
C’est le fameux débat de toujours qui se répète : Est-ce que c’est
l’individu qui influence la société ou la société qui influence l’individu.
Pour tenter de
répondre à la question, la sociologie présume que la structure sociale d’une
société est une entité propre, tandis que la psychologie prétende que la
structure sociale d’une société fait de sens seulement dans les esprits des
individus.
La psychologie
sociale, quant à elle, penche plutôt du côté du compromis. C’est-à-dire que la
société influence l’individu autant que l’individu l’influence elle.
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